Hemley Boum est très sensible à la question de la restitution d’œuvres d’art Africaines à leurs pays d’origine, avant la colonisation Française. (certaines œuvres sont précoloniales) Elle explique que 70% des œuvres Africaines sont à l’extérieur du continent. Ces œuvres ont été des butins de guerre lors de la colonisation, aujourd’hui la question de leur restitution à l’Afrique se pose.
Avant la colonisation française le Cameroun était aux Allemands, puis 70% du Cameroun était à la France et 30% du côté du Nigeria, aux Anglais. Cette région est considérée comme celle où il y a le plus de noirs libres (le Nigéria a eu son indépendance en 1960 comme de nombreux pays d’Afrique). C’est pourquoi le Camerounais est involontairement une langue secondaire dans le pays. La culture polygame est devenue monogame, l’importance des parents biologiques s’est tournée vers celle des parents sociaux. Il y a aussi la question,
vers quelle modernité veut se diriger le Cameroun ?Documentaires: France 5 et plus
Il y a plus de 30 ans, le peuple des Ashantis, une population d'Afrique de l'Ouest vivant au Ghana, résistait aux Anglais mais faisaient des échanges commerciaux avec. Un jour, les Anglais ont volés des trônes importants du pays pour les ramener au Buckingham Palace à Londres. En 2017, ce [url=peuple Africain]peuple Africain[/url] se révolte pour les récupérer, les Prince Charles les a donc rendu. « Voler ces objets revient à voler notre âme. Rendez-les nous ! » De même pour des reliquaires qui servent aux prières, les Black Panthers ont donc fait un discours au Wakanda pour qu’elles leur soient restituées. Aujourd’hui, les anglais ont affiché une pancarte où il est écrit « partageons, venez visiter nos musées voir vos œuvres » Mais si ce patrimoine se trouve à un seul lieu, il n’appartient pas à l’humanité, et il y a encore moins d’accès avec le Brexit. Une proposition est alors à essayer de mettre en œuvre,
faire circuler les œuvres dans le monde. Mais récemment, des lois françaises ont été votées pour ne restituer que les œuvres volées après 1998 car « elles font parties du patrimoine Français ». L’UNESCO a pourtant fait un appel en 1970, pour que tous les pays ayant des ouvres Africaines les restituent. Le Bénin a écrit en 2016 au gouvernement français de restituer les œuvres puisque la France l’a accepté en 1997 mais elle a récemment répondue (en gros) par une loi rétroactive disant « on vous a volé mais maintenant c’est à nous. » Pour les pays Africain qui se battent pour leurs œuvres cela coûte en hommes, en argent, en valeurs etc. De plus, les pays détenant les œuvres dans les musées appréhendent l’entretient et la conservation de ces œuvre en Afrique. Hemley rappelle aussi que « l’art est une idée Européenne », ce qui n’est pas forcément la vision des propriétaires des œuvres. Emmanuel Macron a alors promit de tout restitué durant son mandat grâce à un travail avec Felwine Sarr et Bénédicte Savoy (un Sénagalais). Certaines personnes, même étant des arrières petits fils d’esclavagistes, sont d’accord pour rendre ces œuvres et les rendent vraiment.
Pendant la seconde guerre mondiale, le général Charles De Gaulle explique aux colonies « Si vous m’aider à libérer la France, je m’en souviendrais » et il l’a effectivement prouvé en désignant au Congo, la capitale de la France libre. Cela a fait beaucoup réfléchir, mais la promesse de la libération de l’Afrique n’a pas été tenue ce qui a fait suivre beaucoup de mouvements en Afrique. Ce n’étaient plus des colonies mais des protectorats puis à nouveau des colonies pour aider à reconstruire la France après la guerre. L’Afrique a crié « Nous sommes prêts à être libérés ! » Les oppositions au Cameroun se sont multipliées jusqu’à l’indépendance de 1960. Les USA et l’URSS avaient déjà expliqué qu’il fallait arrêter les colonies puisque « personne n’en veut ». Les empires coloniaux ont alors cessés et fini par offrir une vraie indépendance aux pays d’Afrique. Sauf… Les français, qui ont changés la mise en place pour tuer les opposants en proclamant « Vous êtes nous. » Ce qui a été considérer pour beaucoup pour une aberration.
Un humoriste, Trevor Noah a un jour dit dans un de ses sketchs « Reprends ton mot ART et rends moi mes MACHINS. Nous, nous ne dépouillons pas l’Europe. ». Il a aussi cette idée de « Tu gagnes de l’argent sur ce que tu m’as volé ». Mitterrand a malheureusement dit un jour que « Si on devait tout restituer, nos musées seraient bien vides. » Mais pour les Africains « S’en approprier, c’est voler plusieurs fois un pays. »
Boum a poussé le raisonnement encore plus loin en évoquant la guerre du pétrole, du Moyen Orient et utilisé par de nombreux pays. Pourtant, les pays s’organisent, il y a un musée de l’Afrique à Dakar, mais chacun veut sa part. Par exemple, un masque a été vendu 9 millions € à quelqu’un.
Aujourd’hui, 26 œuvres ont été rendues à leurs pays, sur 16 000. Mais aujourd’hui, il y a une base de données qui montre exactement quelle œuvre de quel pays se trouve actuellement, en public comme en privé, et des référendums organisés pour la poursuite de ce travail. Hemley Boum trouve qu’ « il y a encore peu de beaux échanges entre l’Europe et l’Afrique. ». Ce qu’il faut savoir aussi c’est que les musées sont des lieux occidentaux et les œuvres, pour les Africains appartiennent à tout le monde au quotidien.
La vision de la société Africaine est plus basée sur la communauté et le groupe que sur l’individu ou la nation. L’individu ne peut vivre sans sa communauté et celle-ci sans l’individu. Question du débat : Comment restituer les œuvres Africaines ?
Ouverture: "Cinquante ans après « l’exposition du siècle » – qui avait réuni plus d’1,2 millions de visiteurs en 1967 à Paris– c’est une occasion unique de redécouvrir l’histoire du plus célèbre des Pharaons avant l’installation permanente des artefacts au sein du nouveau Grand Musée Egyptien actuellement en construction. "